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On connaissait la publicité dans la rue, dans nos boites mails, dans nos magazines, sur nos téléphones, nos téléviseurs, et bien sur, dans nos boites au lettres. Pour échapper a cette réalité et l’invasion des marques, l’homme à créer le monde virtuel. Hélas, ce sentiment de liberté fut court. Devant la constante évolution de l’industrie des jeux virtuels, les annonceurs n’ont pas laissé longtemps vierge cet univers. Avec 55 millions de dollars rapportés aux éditeurs en 2005, un montant qui pourrait atteindre 750 millions en 2010 selon les estimations les plus raisonnables et le succès de jeu tel que Les Sims ou Second Life, la bataille videoludique ne fait que commencer. Car si la publicité reste virtuelle, l’argent qu’elle génère est bien réel…

07/03/2007

Le v-business ou comment une marque peut améliorer sa présence dans le monde virtuel ?


Après l'e-business (le commerce électronique) , le m-business (le commerce sur téléphone mobile), voici le v-business (le virtual business) qui l'on peut définir comme le fait pour une marque de développer sa présence et par la même sa notoriété et ses ventes dans un monde virtuel. Mais qu'entend-on par monde virtuel ?


L'exemple le plus parlant est bien sûr le jeu, Second Life, qui permet de participer à une économie virtuelle mais qui commence désormais à opérer comme un véritable marché.
En effet, via Second Life, des artistes peuvent se faire connaître en exposant leurs créations (on en parle
ici), des marques peuvent communiquer différemment ...
Quelques exemples :
Les marques informatiques, du fait de la spécificité du média, sont évidemment les marques qui, logiquement, on s'attend à retrouver dans un univers de jeu informatique. Ainsi, Dell ou encore IBM, se sont créé des espaces virtuels. Ces marques peuvent ainsi directement vendre leur matériel par ce biais ou encore communiquer sur leur stratégie. Mais ce sont loin d'être les seules puisque l'on retrouve Toyota, Reebok, Vodafone et de très nombreuses autres marques.

Pourquoi se lancer dans le v-business ?Les raisons sont évidemment multiples mais je pense que les principales en sont les suivantes :
Toucher une cible jeune et peu captive qui passe moins de temps devant les médias traditionnels (télévision, radio) et plus de temps sur Internet
Utiliser le ludique pour communiquer. Le développement des jeux-concours était une première phase, communiquer par un ton plus décalé en a éte une seconde. Désormais, pour les marques, il convient de communiquer différemment pour se démarquer et faire parler de soi (les fameux buzz marketing, guerilla marketing ou autres marketing viral). Etre les premiers à communiquer dans les univers 3D virtuels qui se développeront, c'est prendre de l'avance sur ses concurrents.
Des magasins 3D plutot que des sites de e-commerce. Comme le confirme Irving Wladawsky-Berger, vice-président Technology & Strategy d'IBM, il s'agit de faire "interopérer les différents monde" en effaçant les frontières entre monde réel et monde virtuel. L'utilisation de magasins 3D dans un univers virtuel rapproche davantage le consommateur de la marque qu'un site de e-commerce puisque le consommateur intègre "physiquement" (ou tout du moins par le biais de son personnage) l'espace réservé à la marque.
Et vous, que pensez-vous du v-business ? Marchera ou marchera pas ?

2 commentaires:

Caro & Max a dit…

Ces marques virtuelles peuvent-elles vraiment influencer les comportements d'achats des individus dans le "monde réel"?

Cela se joue davantage en terme de notoriété.

L'objectif d'un jeu en ligne, comme Second Life ou Sims, est de se créer un réseau, un cercle d'amis. Le joueur fait-il vraiment attention aux marques? va-t-il les mémoriser? ou alors s'il les mémorise, va-t-il les acheter dans la réalité?

Y a-t-il eu des études/enquêtes réalisées auprès de ces joueurs afin de voir si leur comportement d'achats a changé suite à une exposition prolongée à ce genre de publicité online?

Andrien a dit…

Ces marques influencent involontairement les comportements d'achat, les consommateurs voient la marque, mais n'y pensent pas forcément, il y penserons quand ils seront en face du produit...

Vidéo BBH